Cette citation est tirée de « La carte d’identité », un roman de Jean-Marie Adiaffi publié en 1980. Jean-Marie Adiaffi (1941-1999) était un romancier, poète, scénariste et critique ivoirien.
Sa langue maternelle était l’agni, une langue de l’est de la Côte d’Ivoire, sa région natale ; mais sa langue d’écriture était le français, la langue officielle de son pays et la langue dans laquelle il a fait ses études puisqu’il a étudié le cinéma et la philosophie en France.
Dans son livre, Jean-Marie Adiaffi poursuit en disant que les langues sont belles « pour tous ceux dont c’est le moyen de communication ». C’est un sentiment très partagé et cette phrase résonne comme une évidence.
Toutefois, est-il besoin de parler une langue pour la trouver belle ?
Personnellement, j’adore entendre et écouter d’autres langues, toutes les langues, même celles qui me sont étrangères et que je ne comprends absolument pas. Cependant, j’aime également le sentiment qui m’envahit lorsque j’apprends une nouvelle langue étrangère et que je peux commencer à m’exprimer dans cette langue. C’est un sentiment de satisfaction immense ; si vous l’avez déjà ressenti, vous comprenez ce que je veux dire.
Et vous, quel rapport entretenez-vous avec votre langue maternelle ? Quels sentiments vous animent vis-à-vis des langues étrangères que vous avez apprises et des langues que vous ne parlez pas et dont vous ne comprenez pas un seul mot ? Avez-vous une langue préférée ? Laquelle et pourquoi ?
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