Cromwell est une pièce de théâtre de Victor Hugo publiée en 1827 qui a la particularité d’être plus connue pour sa préface que pour la pièce elle-même. La préface fut le texte fondateur du drame romantique. Par ailleurs, il faut savoir que Cromwell est une pièce qui ne fut jamais jouée dans sa version intégrale : le nombre de personnages (plus de 60) et de costumes, de scènes (74) et de vers (6920) ont rendu cette pièce injouable !
Dans la préface de Cromwell, Victor Hugo nous rappelle que les langues ne cessent d’évoluer :
« […] la langue française n’est pas fixée, et ne se fixera point. Une langue ne se fixe pas. L’esprit humain est toujours en marche, ou, si l’on veut, en mouvement, et les langues avec lui. »
En effet, rien n’est figé. Les langues évoluent sans cesse. Aujourd’hui nombreux sont ceux qui s’inquiètent de l’influence de l’anglais sur la langue française. C’est oublier l’influence que le français a eu sur l’anglais à une autre période de l’histoire. Les temps changent, les hommes voyagent et laissent une trace de leur culture, de leur mode de pensée et d’expression.
L’évolution des langues est la marque inévitable du mouvement, du changement, du flux naturel de la vie et de l’état d’esprit des hommes. C’est ce que cette citation de Victor Hugo évoque.
Et vous ? Que vous inspire cette citation sur les langues en perpétuel changement? Partagez vos idées dans la section des commentaires en bas de la page ! 🙂
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